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Mars 2015
Exposition collective : Anton BUNDENKO GLUKLYA (Biennale de Venise 2015) Katia KAMENEVA Valeria NIBIRU Leonid TISHKOV En partenariat avec galerie Blue Square, Washington, et galerie Iragui, Moscou GLUKLYA (Natalya Pershina-Yakimanskaya), neé en 1969 à Leningrad, vit travaille entre Saint-Pétersbourg et Amsterdam. Diplômée de l’Academie Mukhina de l’art et du design, elle a formé avec Olga Egorova (Tsaplya) un collectif The Factory of Found Clothes (FFC), en 2014. La FFC produit de l’installation, de la performance, de la vidéo, des textes ainsi qu'elle réalise des "recherches sociales", tout en explorant les relations entre les mondes interne et externe - le privé et le public. Dans son travail, Gluklya se concentre sur les femmes et les minorités : les migrants, les sans-emploi et les vétérans de la guerre. Pour construire une connexion entre l'art et le quotidien, Gluklya, utilise les vêtements. A travers ces objets, elle s’adresse à des histoires personnelles de ses personnages et analyse le conflit entre le monde intérieure d’un individu et le système politique. L’œuvre de l’artiste est largement exposée dans des institutions internationales dont Kunsthalle de Baden Baden, Shedhalle de Zürich, Museo Reina Sofia de Madrid, Kunsthalle de Vienne, ICA de Londres, Centre national de l’art contemporain de Moscou. Lors de cette exposition, Gluklya présente : la vidéo, les vêtements et les dessins, réalisé à Vladivostok lors d’une résidence artistique en 2015. GLUKLYA a participé à la 56ème Biennale de Venise « All the World’s Futures » Katia KAMENEVA, née en 1971, diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Moscou et de l’ENSBA de Paris. Katia Kameneva est la membre du collectif Quatrième hauteur fondé en 1994, qui travaille sur les thèmes d"exploits des femmes et de leurs combats au quotidien. Ce groupe crée avec humour des mises en scène photographiques glorieuses d’héroïnes fictives. Par ailleurs, Katia s’engage dans le dessin qui réunit l’esthétique minimaliste du style zen drawing et le style revisité des vignettes et des livres soviétiques illustrés. Leonid TISHKOV. Né en 1953 à l’Ural, l’artiste a parcouru la Terre avec le croissant de lune phosphorescent, qu’il a construit lui-même, à la taille humaine. « La Lune privée » est un poème visuel qui raconte l’histoire d’un homme qui a trouvé la Lune et qui est resté avec elle toute sa vie. Leonid TISHKOV a photographié sa Lune dans les décors les plus insolites, en tirant de ces mises en scène des clichés qui font penser à des scènes de contes. L’artiste dit d’avoir été inspiré par un tableau de René Magritte, Le 16 septembre, et plusieurs récits d’Oural. De nombreuses institutions internationales ont exposé le travail de l’artiste dont le MoMA de New York, La galerie Tretiakov de Moscou, Albertina Museum de Vienne. Valeria NIBIRU, née en 1981 à Saint-Pétersbourg, elle s’est initialement formée à l’animation puis s’est intéressée à la photographie et à la peinture. Valeria Nibiru travaille essentiellement à partir de graphisme qu’elle intègre dans ses installations. Ses dessins, à la touche enfantine, donnent l’impression au spectateur de plonger dans le monde merveilleux d’une grande fille qui ne s’est jamais réellement échappée de ses souvenirs et peurs d’enfance. Valeria a été deux fois nominée au Prix Kandinsky et a participé aux nombreuses expositions. Anton BUNDENKO est né en 1989 en Sibérie. Ce jeune photographe et vidéaste nous présente un extrait de son projet d’installation vidéo, qui documente la performance de l'étoile du Théâtre Bolchoï à Moscou, David Hallberg. Cette combinaison du ballet expérimental et de l’art vidéo est née de l’échange quasiment non-verbal entre les deux artistes, qui n'ayant pas de langage en commun, ne pouvaient pas passer par la communication ordinaire et étaient obligés d'établir un lien sensationnel. Dans cette œuvre vidéo Anton Bundenko poursuit ses recherches sur la condition de l’homme au début de la nouvelle ère où l’information absorbe tout l’individu et le transforme en une créature post-humaine. |
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Décembre 2014 - Janvier 2015
Katia Kameneva : Boule de neige « La vivacité et la spontanéité du dessin de Katia nous fait ressentir l’enivrante euphorie de l’enfance. On y rencontre des figures en papier origami avec des inscriptions pleines d’esprit, des figures réunissant les deux notions importantes pour l'auteur - la légèreté, la blancheur du papier et l’éphémère de l'image qui fuit. En contemplant les œuvres de Katia, nous ressentons quelque chose qui disparaît à jamais sous nos yeux et ce quelque chose - éphémère et presque impondérable - s’inscrit pour toujours dans les profondeurs mystérieuses de la Mémoire Universelle ». Pavel Pepperstein, 2015 |