Alice Nikolaeva : Cosmos Nostalgia
Avec la galerie Nivet-Carzon
8-20 juillet 2016 / 2, rue Geoffroy l’Angevin- 75004 PARIS
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Alice Nikolaeva est née en 1991, l’année de la chute de l’URSS. Jusqu’en 2001, elle assiste à la dislocation de son pays, cette longue période de transition permanente et brutale. C’est aussi l’époque où de nouvelles utopies remplacent celles qui ont échoué. Le pays est comme suspendu entre deux mondes, entre deux temporalités et entre deux idéaux. C’est cette tension que la jeune artiste cherche à représenter dans ses installations au minimalisme formel qui joue avec l’espace et les volumes. La conquête spatiale a marqué des générations de russes, comme une utopie ultime et sans limite peuplée de héros téméraires et d’images envoûtantes. Les astéroïdes dorés de Alice Nikolaeva seraient-ils des morceaux de ces utopies, restés en suspens dans ce monde nouveau ? Ils sont en équilibre précaire, comme hésitants – la rupture possible des attaches ajoute à cette tension. Les symboles sont multiples, la couleur dorée qui rappelle les couvertures de survie ou qui symbolise le froid de la mort dans une combinaison habile de préciosité et de technicité. L’artiste se réfère aussi directement à l’esthétique des films d’anticipation soviétiques des années 60 qui l’ont beaucoup influencés. |
Alice Nikolaeva a aussi vécu cette liberté nouvelle où l’on se retrouvait dans les immenses bâtiments désaffectés, vastes vestiges d’une industrie mourante. Elle y a utilisé le tag comme moyen de réappropriation de ces espaces abandonnés, de ces nouvelles hétérotopies possibles.
Tout est alors permis. Elle se souvient des messages - Never Again - No way - dont on ne sait s’ils sont optimistes ou déjà résignés. Elle les réutilise aujourd’hui en jouant avec la forme ou le matériau du support.
A la nostalgie évidente de son travail, l’artiste appose l’ironie de titres faussement racoleurs tels que "Please just suspend your golden rock", "Black glory hole", "Space sale", "Pay it & smash it", "if you have a meteorite you don't need anything else".
:Alice Nikolaeva étudie à l'ENSBA de Paris, elle a suivi des études de ‘Graphic Design’ à l’université de Samara. Elle a déjà participé à de nombreuses expositions collectives en France et en Russie. Elle a été sélectionnée pour participer en 2016 à la Biennale de Moscou qui se tient actuellement.
Alice Nikolaeva est née en 1991. Elle vit et travaille à Paris.
Jérôme Nivet-Carzon
Tout est alors permis. Elle se souvient des messages - Never Again - No way - dont on ne sait s’ils sont optimistes ou déjà résignés. Elle les réutilise aujourd’hui en jouant avec la forme ou le matériau du support.
A la nostalgie évidente de son travail, l’artiste appose l’ironie de titres faussement racoleurs tels que "Please just suspend your golden rock", "Black glory hole", "Space sale", "Pay it & smash it", "if you have a meteorite you don't need anything else".
:Alice Nikolaeva étudie à l'ENSBA de Paris, elle a suivi des études de ‘Graphic Design’ à l’université de Samara. Elle a déjà participé à de nombreuses expositions collectives en France et en Russie. Elle a été sélectionnée pour participer en 2016 à la Biennale de Moscou qui se tient actuellement.
Alice Nikolaeva est née en 1991. Elle vit et travaille à Paris.
Jérôme Nivet-Carzon
Communiqué de presse à télécharger
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